Le bœuf Kobe légendaire est un des aliments les plus uniques et les plus rares au monde. Selon les critères les plus stricts, un bœuf Kobe doit vivre dans la province de Hyōgo de sa naissance à son abattage. Grâce à son persillage uniforme, cette viande fond dans la bouche.
Il existe de nombreux mythes autour du bœuf de Kobe. Des massages à une alimentation à base de saké ou de bière, sans oublier la musique classique de Mozart qu'on leur jouerait. Les rumeurs sur ce bœuf mystérieux vont bon train. Il fût un temps où, au Japon, le bétail était uniquement utilisé comme bêtes de somme, contrairement au bétail en Europe et en Amérique. Tandis que dans ces régions, les bœufs commencèrent à maigrir très tôt en raison de l'élevage et perdaient en saveur (car ils perdaient en graisse !), il faudra attendre les années 1940 au Japon pour que les machines prennent le pas dans les champs de riz et dans les mines. À partir de ce moment-là, les paysans japonais purent, eux aussi, se dévouer pleinement à l'élevage de bovins à viande.
Les bœufs de pure race Tajima sont élevés en pleine nature pendant 8 à 10 mois dans la province de Hyōgo. Puis ils sont transférés en stabulation libre où ils sont engraissés pendant 20 mois. Leur alimentation se compose exclusivement d'aliments de haute qualité comme le soja, le maïs, l'orge, la paille de riz ou la drêche de bière. L'âge de l'abattage du bœuf de Kobe varie de 28 à 32 mois. Seuls les bovins de ce type peuvent prétendre au nom de « bœufs de Kobe » puisqu'ils sont issus à 100 % de bœufs de pure race Tajima de la province de Hyōgo.
Leur viande est un véritable délice. Elle peut être préparée de multiples façons, telles qu'en sukiyaki, shabu shabu ou encore yakiniku. Le gras intra-musculaire fond dès 25°C ce qui rend la viande fondante en bouche. De plus, ses proportions optimales en acides gras saturés et non saturés sont excellentes pour la santé.